Introduction






2001, l'année maudite et inoubliable! Le 24 mai 2001, ma première passion, pour la moto, c'est dramatiquement terminée par un accident très grave tant pour mon épouse Linda que moi-même. De très graves conséquences physiques pour nous deux à cause d'un enfoiré conducteur de voiture qui nous a coupé la route. Après 6 mois d'hospitalisation pour tous les deux et des opérations à n'en plus finir, nous sommes de retour à la maison en fauteuil roulant pour plus d'un an de rééducation à raison de cinq séances de kiné par semaine. Il fallait alors que moralement une nouvelle passion se crée, car pour garder tout l'amour que j'ai envers ma chérie, je lui promets d'abandonner la moto.

C'est alors qu'un flash pour la Ferrari 308 de Magnum arrive avec aussi une admiration pour mon ancien instituteur d'école primaire qui à la retraite remet en état bon nombre de voitures ancêtres. Et dès lors, la passion pour les Ferrari ne m'a jamais quittée. Après plus d'un an de convalescence j'ai enfin repris le travail et lors d'une réception de machine de conditionnement en Italie, grâce à un grand Monsieur MT K, la visite de Ferrari à Maranello nous est offerte. Quel bonheur!!! Je me suis alors juré : "J'en aurai une, une Ferrari bien sûr"

L'entrée historique de l'usine à Maranello


L'accroche pour Ferrari c'est accentuée lorsque notre Fils, Jonathan, travaillant chez Goodyear a réalisé les tests de première monte sur la Ferrari F430.






  • La recherche :

Dès 2005, commença réellement la recherche de cette Ferrari tant appréciée. J'ai commencé à bien me documenter sur Internet pour éviter les déboires, mais surtout pour faire le bon choix en rapport avec mon budget. Qui plus est, la problématique des taxes en Belgique, nous oblige à nous rabattre sur les oldtimers. C'est alors que malheureusement je me suis rendu compte que la 308 GTS était très difficile à trouver et surtout inabordable. La suite de ma recherche s'est orientée vers la Ferrari Mondial, modèle 8 ou T ou Quatrovalve.

Entre temps, mon épouse se montre très intéressée par le roadster décapotable Mazda MX5. C'est tout naturellement chez Pascal en 2013 que je trouve le "bijou" et que je lui offre ce magnifique cadeau. Il est vrai c'est une superbe voiture, en parfait état. Ce n'est pas pour rien qu'il est le roadster le plus vendu au monde. Une vraie propulsion, en-joueuse et cheveux au vent.

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Puis, .........

Un an plus tard, en février 2014, LA voilà ma Ferrari. Dénichée chez un vrai "Papy" passionné, une Ferrari Mondial 8 de 1981, trouvée via une annonce sur un site Internet. Dès la première visite, et malgré l'ampleur des travaux mécaniques, le coup de foudre! Comme tout à la maison se discute en couple, c'est avec ma chérie que la décision se prend après 10 jours d'hésitation. Finalement je me lance, et le vendeur, avec toutes ses connaissances en Ferrari, m'a littéralement conquis. Même la vue du garage un peu bazar ne m'a pas fait peur, je voulais relever le défit de la posséder et la remettre en état.


La voici, au premier plan.

Et si vous regardez bien, il y a d'autres Ferrari derrière dont une 308 GTB sur un pont.



La passion de ce Monsieur est tout aussi étonnante! Un très grand Monsieur. 
C'est grâce à lui que je la possède aujourd'hui et pour une dépense correcte.
Je lui dit merci!


  • L'état de la voiture :
Pas mal en ce qui concerne la carrosserie. Mais la mécanique, aie!! Même si elle roule, uniquement en marche avant, impossible d'aller faire un essai. J'ai simplement eut la preuve que le moteur tourne, pas très bien, mais il tourne. En plus de la marche arrière cassée et donc la boite à refaire, il y a l'entretien des 100.000 KM à faire où tout y passe, courroie de distribution, embrayage, filtres, bourrages, ....



Le moteur V8, pas beau à voir et surtout à refaire

Tant pire, je me lance le défit!!





Carrosserie OK, pas trop mal vu ses 33 ans mais quelques réparations déjà effectuées.


L'intérieur en cuir beige en bon état

  • L'arrivée et les premiers essais :
C'est le 22 février 2014 que je rentre avec ma Ferrari sur un plateau. Aussi vite déchargée, et c'est parti pour un test en faisant très attention de ne pas être obligé de faire une marche arrière.


L'arrivée sous une légère chute de neige, pas idéal pour tester une Ferrari!!
Pendant 3 semaines, chaque WE, des essais et des analyses en profondeur me permettent d'estimer l'ampleur de la tâche. Tâche qui malgré tout reste accessible à tout bon technicien ou mécanicien dans l'âme, grâce à une documentation très fournie disponible sur Internet, ainsi que toutes les pièces détachées sur des sites en Angleterre.

Michel, mon voisin, me donne aussi quelques bons tuyaux. Son message est clair, "Si tu commences quelques chose, fait tout tant que le moteur est démonté". Facile à dire, et cela me faisait un peu peur.

Finalement, le 20 mars, je commence à démonter le moteur après avoir installé la Ferrari dans le fond de mon garage sur une table élévatrice.


5 commentaires:

  1. Bravo Bernard, défi courageux, en effet !

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  2. Un grand merci à toi d'avoir apprécier mon boulot.

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  3. Super Bernard, j'admire la beauté de ta passion, et félicitation pour le moteur... magnifique...
    J'espère un jour venir la voir en "live"...
    Félicitations
    Eric

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  4. Rencontré lors de la balade du fondeur à Tellin (Morgan),personne passionnée et qui sait faire partager ses connaissances et son rêve.
    Bravo, j'espère que ce n'est qu'un début et qu'un autre "bébé rouge" rejoindra le premier.
    Jean-Paul

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